Coupe Latine

Avant la naissance de la coupe des champions, il y avait la coupe Latine. Cette compétition, regroupant les champions espagnols, français, italiens et portugais, s’est déroulée en fin de saison entre 1949 et 1957. Le point le plus remarquable concernant cette épreuve est la règle d’attribution du trophée.

L’enjeu de cette compétition était une coupe en argent, reposant sur un socle en bois. Le vainqueur ne pouvait pas conserver le trophée, mais se voyait offrir une réplique à échelle réduite et les joueurs recevaient une médaille. Seules les Fédérations nationales avait la possibilité de conserver le trophée à titre définitif, à la fin de chaque cycle de quatre ans. Le pays d’où était issu le vainqueur recevait 4 points, le finaliste 3, le vainqueur du match de classement 2 et le perdant un seul point. Un cumul était fait sur quatre années, ce qui a permis à l’Espagne de s’adjuger par deux fois le trophée.

Avec 12 points, l’Espagne remporte le premier cycle (1949, 1952), marqué par deux victoires du FC Barcelone. La France suit avec 10 points (trois finales perdues par Bordeaux, Lille puis Nice) et le Portugal (victoire de Benfica en 1950) et l’Italie (victoire du Milan AC en 1951) ferment la marche avec 9 points.

Grâce entre autres à deux succès du real Madrid (1955 et 1957), l’Espagne (12 points) remporte le second et dernier cycle (1953-1957, pas d’édition en 1954 pour cause de coupe du monde). L’Italie 11 points (victoire du Milan AC en 1956), la France 9 points (victoire du stade Reims en 1953) et le Portugal 8 points suivent au classement…

Reims, à jamais les premiers

Après trois finales perdue de rang entre 1950 et 1952 (Bordeaux, Lille et Nice), le Stade Reims va offrir à la France son premier succès européen, 40 ans donc avec la victoire de l’olympique de Marseille en finale de la coupe des Champions. Et l’adversaire était le même, puis qu’il s’agissait du Milan AC défait 3-0 par les Champenois (doublé de Kopa et but de Méano).

Deux ans plus tôt, Lille a échoué en finale face aux Milanais en s’inclinant sous le lourd score de 5-0. Mais, les Nordistes avaient une solide excuse. Tout d’abord leur demi-finale s’est jouée un jour plus tard que celle des Milanais. Ensuite, les Lillois ont dû batailler 130 minutes sans pouvoir se départager avec le Sporting du Portugal. Le règlement de l’époque stipulait qu’en cas d’égalité à la fin des prolongations dix autres minutes seraient ajoutées pour essayer de désigner un vainqueur. Le match a donc été rejoué le lendemain, et si les Lillois menaient 4-2 au bout d’une heure, les Portugais réussirent à arracher les prolongations. Grâce à Tempowski puis Strappe, les Français forcèrent enfin la décision (score final 6-4), mais doivent jouer la finale deux jours plus tard avec près de 250 minutes de jeu dans les jambes en 24 heures. Les lillois tiendront 30 minutes avant de s’écrouler (3-0 à la pause, score final 5-0).

SOURCES

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